jueves, 15 de diciembre de 2011

Le Livre de Saint Jacques ou Liber Sancti Jacobi (Codex Calixtinus) Francais

Libro I Codex Calixtinus facsímil.




Codex Calixtinus (Viant)

                          Le Livre de Saint Jacques ou Liber Sancti Jacobi (Codex Calixtinus)
                                                                 Florence VIANT

       Master SIB 2ème année Option Réseaux d’information et Document électronique 2005 - partie 2

1. Introduction

  Le Liber Sancti Jacobi, appelé aussi Codex Calixtinus en raison de sa préface attribuée au pape Calixte II, est composé de cinq livres. Le plus ancien manuscrit, probablement réalisé entre 1130 et 1140, se trouve aujourd'hui aux Archives de la Cathédrale de Compostelle.

  Un recueil de textes en l'honneur de l’apôtre saint Jacques et un répertoire de miracles forment le livre I et II. Le Livre III traite de la Translation et des Célébrations de saint Jacques à Compostelle. Le livre IV (ou Chronique du Pseudo-Turpin) narre l’histoire de Charlemagne et de Roland. Enfin, le Guide du Pèlerin de Saint Jacques de Compostelle forme le Ve livre. Ce dernier livre contient un mémoire sur le pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle.

  Ce travail a pour principale mission d’établir une présentation à la fois synthétique et exhaustive de cette oeuvre, en faisant le point tout d’abord sur ses nombreuses dénominations et sur les différents manuscrits existants. Puis, le contenu des cinq livres du Codex Calixtinus sera présenté. En dernière partie, nous aborderons la question de son ou ses auteurs et de la raison de sa rédaction.

2. L’aspect matériel du Codex Calixtinus

  Selon le dictionnaire Gaffio 34, codex signifie "tablette à écrire, livre, registre, écrit".. Le codex, c’est-à-dire le livre en cahier, apparaît au Ier siècle après J.C et succède ainsi au volumen, le livre en rouleau. Ce nouveau format ne s’imposera qu’à partir du Ve siècle après J.C.

2.1. La question de ses noms

  Les noms Codex Calixtinus, Liber sancti Jacobi ou la traduction française Livre de saint Jacques ne sont pas d’origine, les deux derniers étant des inventions du XXe siècle. En effet, initialement, le livre était appelé Jacobus, du nom de l’apôtre Jacques; ce nom apparaissant dans le poème au-dessus de l’incipit de la
lettre du pape Calixte.

  Le nom Codex Calixtinus ou Liber Calixtinus vient de l’habitude de nommer les manuscrits anciens par le nom de leur auteur, mais cette dénomination n’est pas qu’une commodité de langage; en effet, comme le souligne A. Moisan "Parce qu’il est présenté sous l’autorité du pape Calixte II (1119-1124), le manuscrit est connu sous le nom de Liber Calixtinus. Cette glorieuse attribution assura le succès de l’oeuvre au Moyen Age, mais quand la critique eut reconnu que cette attribution n’était pas authentique, le manuscrit fut victime de désaffection et de mépris: le Liber Calixtinus fut considéré comme une compilation incohérente".

2.2. Les différents manuscrits

  Le manuscrit du Codex Calixtinus conservé aux Archives du Chapitre de la cathédrale de Compostelle se présente comme le manuscrit le plus ancien et le plus complet du Liber sancti Jacobi. C’est un parchemin de format 295x215 mm. et rédigé en minuscule du XIIe siècle. Des passages de ce manuscrit ont été arrachés,
puis recopiés, rajoutés… Cependant après la restauration de ses cinq livres en 1966, nous pouvons affirmer qu’il comporte un total de 225 folios recto verso. Des ajouts y ont été apportés : tables des matières et quelques notes dans sa marge.

  De ce manuscrit a été fait une dizaine de copies dont les plus connues sont:
- Le manuscrit 99 du fonds Ripoll des Archives de la Couronne d’Aragon à Barcelone, qui comprend 86 folios de format 280x138 mm avec 26 lignes par pages. Il aurait été copié à partir du Codex Calixtinus aux alentours de 1172-1173 par un moine de l’abbaye bénédictine Sainte-Marie de Ripoll.
- Le manuscrit 334 du fonds Alcobaça de la Bibliothèque Nationale de Lisbonne, classé fin XIIe - début XIIIe, en parchemin, de format 347x230 mm en 215 folios. C’est une copie presque complète du Codex, mais dont l’ordre initial ne pas été respecté. Elle aurait été faite entre 1152 et 1160.

3. Présentation synthétique du contenu du Liber

  Le Liber sancti Jacobi n’a pas été écrit pour être lu page après page, mais consulté au besoin, quotidiennement, psalmodié peut-être pendant les repas en commun des moines. Cela apparaît clairement en détaillant la structure de ce livre.

3.1. La lettre du Pape Calixte II

  Une lettre occupant les deux premiers folios ouvre le livre. L’auteur, qui se présente comme le pape Calixte II, raconte la manière dont il collecta de nombreux témoignages au sujet des bienfaits de saint Jacques. Cette lettre est adressée à l’assemblée de la basilique de Cluny et à Diego Gelmirez, archevêque de Compostelle.

3.2. Livre I

  Le premier livre du Codex Calixtinus est consacré à la réforme du culte de saint Jacques à Compostelle.
Il débute au verso du deuxième folio (juste après la lettre) et s’interrompt au recto du folio 139. De par sa taille, c’est le livre le plus important du Codex. Les premiers feuillets comportent la table des matières (avec ses trente et un chapitres).

  Ensuite, viennent les sermons (vingt chapitres), qui contiennent des indications de lecture pour les messes, avec les dates de celles-ci. Puis, trois chapitres forment l’office, toujours avec des indications spéciales pour chanter les messes à certaines dates. Des portées (en notation médiévale) accompagnent cet office et le missel qui les suit sur sept chapitres. Un supplément, composé de textes avec notations musicales, forme le dernier chapitre du livre.

  Il est important de mentionner que la plupart de ces pièces sont dites créées par Calixte II, mais que certaines sont attribuées à d’autres auteurs, notamment à Aimeri Picaud (Aymeric ou Aimery selon les chercheurs).

  Selon A. Moisan, c’est dans ce livre que "le rédacteur réalise le but essentiel de son entreprise, donner à l’un des trois grands pèlerinages de la chrétienté la liturgie solennelle qu’il réclame et qui lui manque en ce début du XIIe siècle".

3.3. Livre II ou "Livre des Miracles"

  Le Livre II, également appelé Liber Miraculorum, "le livre des miracles", s’étend du folio 140 au folio 155. Il comporte un prologue, argumentum Calixti, et une table des matières. Les miracles narrés dans ce livre sont au nombre de 22 et se situent tous dans les régions évoquées dans le Guide du pèlerin (Livre V) ce qui pousserait à croire que l’auteur de ces deux livres ne serait qu’une seule et même personne.

  Ce deuxième livre représente la suite logique du premier. En effet, "les deux Passions du livre I et les deux Translations du livre III encadrent le recueil de miracles, l’ensemble reconstituant en quelque sorte le schéma en usage dans l’hagiographie".

3.4. Livre III

  Le troisième livre, assez peu connu, est le plus court: folios 155 à 162. Il ne comporte que quatre chapitres et débute également par un prologue et un sommaire. Ce livre clôt la partie liturgique et hagiographique du Codex. Il traite de la translation du corps de saint Jacques de Jérusalem à Compostelle. Il établit ensuite un calendrier des fêtes liturgiques (Chap. III) avec un appendice sur les "trompettes" de saint Jacques (Chap. IV).

  A partir de ce troisième livre, le Liber sancti Jacobi change de thématique, bien que saint Jacques en soit toujours le fil conducteur: "Si dans sa premièremoitié, le Codex Calixtinus est un bon témoin du culte des saints au Moyen Age, l’autre moitié est une composition originale comprenant le récit de la conquête de l’Espagne par Charlemagne et le Guide du pèlerin de Saint-Jacques".

3.5. Livre IV ou "Chronique du Pseudo-Turpin"

  Ce livre a longtemps été appelé Chronique de Turpin en raison du nom dont il est signé: Archevêque de Turpin. Puis, il a été rebaptisé Chronique du Pseudo-Turpin parce qu’il a été démontré au XXe siècle que ce livre avait été faussement attribué à ce personnage historique. En effet, selon la Chanson de Roland, l’archevêque Turpin serait mort à Roncevaux.

  Ce livre peut être considéré comme à part, car à l’origine il n’a pas été numéroté. Il aurait été inséré plus tardivement à l’ensemble du Codex. De plus, le Guide du pèlerin était lui numéroté "Liber IV". Malgré tout, les copies anciennes (de Ripoll et d’Alcobaça) permettent d’attester sa présence dans le Codex à cet endroit précis.

  La Chronique s’étend du folio 163 au folio 191 et comporte 26 chapitres.

  Egalement nommé Historia Turpini, le livre IV relate l’histoire de Charlemagne et de Roland dans le style des Chansons de Geste. Son but semble donc, au travers de l’exemple (dans le sens de l’Exemplum latin) de Charlemagne, d’encourager la reconquête de l’Espagne opprimée par la domination arabe. Bien qu’elle se situe à mi-chemin entre l’oeuvre épique et l’oeuvre religieuse, elle contraste nettement de par son style et son propos avec les trois premiers livres du Codex: "En regard des autres sections du Liber sancti Jacobi où de nombreux textes hagiographiques et liturgiques visent à célébrer la gloire de l’Apôtre et de son pèlerinage, l’Historia Turpini […] est avant tout une narration des campagnes menées par Charlemagne en Espagne et en Aquitaine pour repousser les ennemis de la chrétienté".. Il semblerait donc qu’il s’agisse d’une sorte "d’oeuvre de propagande", un appel à la croisade sainte, où Compostelle est remplacé par Jérusalem. Saint Jacques en est le fil conducteur; il donne le départ de la quête lors d’une apparition en vision à Charlemagne et il en est le but: délivrer son tombeau et libérer sa terre de l’occupation mozarabe.

  La particularité de ce texte est de mêler deux matières, chevaleresque d’une part et religieuse d’autre part. L’aspect militaire et spirituel, voire moralisateur forment un mélange qui a parfois déconcerté les critiques. A qui est vraiment destiné le Liber sancti Jacobi ? Pourquoi un livre de type Chanson de Geste est-il inséré dans un livre hagiographique ? Ce que les critiques s’accordent à dire, c’est que cette Chronique a été rédigée par un clerc français, sans doute Aimeri Picaud, un prêtre originaire de Parthenay-le-Vieux. Ainsi, le livre ayant été rédigé par un clerc et en latin, la langue savante par excellence, il est une certitude qu’il ne pouvait s’adresser à tout le monde. Cependant, la présence d’un tel récit, mettant en scène des héros aussi exemplaires que populaires, tels que Charlemagne, Roland ou Olivier, a sûrement servi au succès du Codex Calixtinus en popularisant en quelque sorte la religion catholique.

  Ce livre a en effet connu un énorme succès, en témoignent 139 manuscrits plus ou moins complets diffusés en latin et en plusieurs langues, contrairement à la partie liturgique, qui elle resta pratiquement inconnue.

3.6. Livre V ou "Guide du pèlerin"

  Le dernier livre, le Guide du pèlerin, à l’origine titré "Liber IV", est donc le cinquième opus du Liber sancti Jacobi. Il s’étend du folio 192 au folio 213 et contient onze chapitres. Ce fut la première section du Codex a avoir été traduite en 1938 par Jeanne Vieillard.

  Ce livre contient un mémoire sur le pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle. Il est souvent pris pour la totalité du Codex, alors qu'il n'en constitue que le 1/10e. Il est aussi le plus connu et le plus étudié après la Chronique de Turpin. Tel un "guide touristique", il renseigne le pèlerin sur les itinéraires pour entreprendre le pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle. C’est une oeuvre pittoresque qui donne aux lecteurs modernes un témoignage intéressant du mode de vie et des pensées au Moyen Age.

  Quant à l’auteur du Guide, les critiques ne semblent pas encore d’accord sur la question, mais deux noms ressortent: Hugues le Poitevin, chroniqueur de Vézelay, selon B. Gicquel, ou Aimeri Picaud, le prêtre, selon A. Moisan et E. Filhol.

3.7. Les suppléments

  A la suite du Livre V, on retrouve différents suppléments occupant quarante-deux folios du Codex qui furent vraisemblablement ajoutés par la suite. On y retrouve des hymnes avec des notations musicales, attribués à divers personnages, provenant en majorité de Vézelay ou de Cluny.

4. Par qui a t’il été écrit et pourquoi ?

4.1. Qui est l’auteur du Codex ?

  L’attribution d’un auteur à un ouvrage du Moyen Age quel qu’il soit est souvent une tâche ardue pour les critiques.Une chose est certaine, l’auteur est un homme d’église français.

  Ainsi malgré l’"omniprésence […] du nom du pape Calixte II (1119-1124), à qui est nommément attribuée la rédaction de presque la moitié du Liber, dont les trois quart du Sermonnaire, justifiant le titre habituellement donné au manuscrit galicien: Codex calixtinus", il n’en est pas l’auteur, pas plus que Turpin, comme nous l’avons démontré plus haut.

  E. Filhol donne un bref mais évocateur aperçu de l’état des recherches et des débats sur ce sujet, du moins en ce qui concerne l’attribution du Livre V: "Une lettre qui figure à la fin du cinquième livre et qui se présente comme l’oeuvre du pape Innocent II indique que le Liber Calixtinus aurait été donné à l’église de Compostelle par le poitevin Aimery Picaud de Parthenay-le-Vieux. On a donc supposé, bien que la thèse de l’origine clunisienne du livre ait d’abord été soutenue au début du siècle par Joseph Bédier, reprise ensuite par Emile Mâle et Henri Focillon, qu’Aimery Picaud serait l’auteur ou l’un des auteurs du Guide du pèlerin"..

  Cependant, les chercheurs s’accordent à dire que l’ensemble du Liber sancti Jacobi, au vu de ses particularités et de sa complexité, n’est pas une oeuvre individuelle, mais plutôt une oeuvre collective rédigée en plusieurs étapes et marquée par de nombreuses influences: Aimeri Picaud de Parthenay-le-Vieux, bien entendu, l’archevêque Diego Gelmirez, l’abbaye de Vézelay…

4.2. Pourquoi a t’il été écrit ?

  Une chose est sûre, le Codex Calixtinus est avant tout une oeuvre religieuse, destinée un usage interne - principalement du fait de sa rédaction en langue latine -, mais il a cependant les ambitions d’un texte sacré, pour preuve les enluminures et illustrations qui ornent de part et d’autre le manuscrit.

  A. Moisan va plus loin dans son étude de l’oeuvre et conclut: "Des points acquis jusqu’ici une constatation se dégage: le Liber-Codex est bien tout entier une « obra de propaganda », dont le but est de célébrer saint Jacques et son pèlerinage, essentiellement en réformant la liturgie sclérosée que dénonce la lettre inaugurale mise sous l’autorité du pape Calixte II, par l’apport de la liturgie romaine universelle".

5. Conclusion

  Le Liber sancti Jacobi est une oeuvre complexe, difficile à cerner et donc à étudier, d’une part à cause de notre éloignement chronologique et d’autre part en raison de sa grande diversité de tons selon les cinq livres qui la composent. En effet, entre guide religieux et spirituel, chanson de geste et guide de pèlerinage, contenant à la fois illustrations, partitions musicales, messes et récits en tout genre, le Codex Calixtinus laisse aux chercheurs encore bien des pistes à explorer.

Fuente: MASTER SIB 2ème année Option Réseaux d’information et Document électronique.

lunes, 12 de diciembre de 2011

Codex Calixtinus, procedencia, monodia, polifonía e instrumentos por Javier Lara Lara

Hoy seguimos con las grandes colaboraciones en nuestro blog. 
Francisco Javier Lara Lara es una auténtica eminencia en el mundo de la música medieval. El canto gregoriano ha llenado su vida y ha sido innovador en su difusión y estudio. Es un auténtico privilegio dejarse enseñar por un maestro como él. Gracias de todo corazón por ayudarnos en esta iniciativa. Si queréis saber de él os dejamos su perfil académico y profesional: http://www.ugr.es/~pmusical/curricula/jll.htm
Las grandes personas se demuestran con actos pequeños y aunque para nosotros este es el mayor de los regalos que nos podían hacer, nos emociona saber que gente tan importante quiera ayudarnos en un proyecto tan humilde y pequeñito como el nuestro. GRACIAS.
F.J. Lara Lara


Open publication - Free publishing - More instrumentos

Gracias Marta por tu apoyo y colaboración.

jueves, 8 de diciembre de 2011

LOS POLÉMICOS COMIENZOS DEL DESCUBRIMIENTO MUSICAL DEL CÓDICE CALIXTINO

Esta semana ha circulado por la red este extensísimo informe libro en el que se detalla a la perfección el descubrimiento del Codex Calixtinus y los primero estudios que se realizaron en él de sus piezas musicales. El informe es muy detallado y complejo de entender en ocasiones para los profanos, pero merece la pena leerlo para hacerse una idea de lo que supuso para la historia de la música el descubrimiento de esta maravillosa obra. El profesor José López-Calo es el autor de esta obra, aquí os dejamos más información de él. http://www.lavozdegalicia.es/galicia/2008/07/25/0003_7011111.htm


El padre Calo, en una de las dependencias de su estudio en Santiago, donde toca el piano. La Voz de Galicia



martes, 29 de noviembre de 2011

El Codex Calixtinus y el Metropolitan Museum of Art N.Y.

Hoy queremos compartir con todos ustedes tres maravillosas conferencias organizadas por el Metropolitan Museum of Art (New York). En la que nos explican muy didácticamente la historia, la música, la época, la iconografía y demás áreas de conocimiento relacionadas con el Codex Calixtinus. Son tres documentos fundamentales para saber todo lo imprescindible explicado por eminencias como Margot Fassler, Keough-Hesburgh Professor of Music History and Liturgy, Medieval Institute, University of Notre Dame, M. Alison Stones, Professor of History of Art and Architecture, University of Pittsburgh, Elizabeth A. R. Brown, Professor of History, Emerita, The City University of New York.

Esperamos que disfrutéis y aprendáis tanto como hemos aprendido nosotros.







martes, 15 de noviembre de 2011

Edición facsímil de lujo del Codex Calixtinus de la Catedral de Santiago

 © fotografía de la edición de lujo del Codex Calixtinus

 © fotografía de la edición de lujo del Codex Calixtinus

 © fotografía de la edición de lujo del Codex Calixtinus

 © fotografía de la edición de lujo del Codex Calixtinus

El Codex Calixtinus o Liber Sancti Jacobi / Libro de Santiago -, una joya medieval en la bibliografía, es una de las más ricas fuentes medievales para los historiadores, geógrafos, musicólogos, sociólogos, etnólogos, historiadores del arte y lingüistas. Debido a su carácter heterogéneo y compuesto, este códice se cree que es el trabajo de varios autores y compiladores. Se le conoce como Codex Calixtinus, no porque el Papa Calixto II fuera uno de sus autores sino por la extraordinaria influencia que él, su secretario y el pueblo de Cluny tuvo en la gestación de la obra.

Antes de su elección como Papa en 1119, Calixto II había sido abad de Cluny, la gente en esta ciudad de Borgoña era una fiel seguidora de las peregrinaciones a Santiago y, como Papa, Calixto se convirtió en el benefactor más apasionado de estas cruzadas. Este Papa de Cluny, era hermano del Conde de Galicia, yerno del rey Alfonso VI. Elevó el estatus de la ciudad de Santiago a la de Archidiócesis. También se ha establecido que el clérigo francés Aymeric Picaud, el secretario del papa Calixto, fue un importante actor en la escritura, o por lo menos, en la compilación del códice. Los eruditos creen que el códice fue compilado alrededor de 1160 y no después de 1173, ya que en ese momento un monje con el nombre de Arnaldo de Monte, un peregrino de compostela, hizo una "copia" de la obra para su abad y hermanos del claustro Ripoll (MS Ripoll 99, Barcelona, ​​Archivo de la Corona de Aragón).

El historiador jesuita P. Fidel Fita redescubrió el códice en 1886, por razones desconocidas, el libro había sido escondido y olvidado. En 1964 todo el códice fue restaurado en el taller de la Biblioteca Nacional de Madrid, una de las partes del códice, Libro IV (Historia Turpini), que había sido eliminado en el siglo XVII se reincorporó en el manuscrito.

El Codex Calixtinus se compone de cinco "libros" o secciones:

Libro I (fols.4-139) contiene sermones, homilías y textos de la liturgia de Santiago, entre ellos numerosos cantos musicales y dos composiciones polifónicas escritas específicamente para la nueva liturgia (fols. 101V-139). Libro que es precedido por una extraña y claramente falsa carta del Papa Calixto (fols.1-3).

Libro II (fols.140-155), conocido como el "Libro de los Milagros," es una colección de 22 milagros adjudicados a Santiago que habían tenido lugar en diferentes zonas de Europa.

Libro III (fols.156-162) narra el traslado del cuerpo de Santiago desde Palestina a Santiago de Compostela.

Libro IV (fols.163-191), o Turpini Historia, es la historia de Carlomagno y Roldán (Historia Karol Magni et Rotholandi). Se ha atribuido falsamente a Turpin, Arzobispo de Reims. Aunque este libro fue originalmente una parte del Codex Calixtinus, se retiró en 1620 y circuló ampliamente como una unidad independiente. Afortunadamente, como ya se mencionó, el ​​libro ya tiene su lugar original en el códice.

Libro V (fols.192-225) es el famoso "Liber Peregrinationis" ("Guía del peregrino medieval") atribuido a Aymeric Picaud. Es considerada la más antigua guía turística de Europa. Composiciones musicales (incluyendo conductus, canto monofónico y polifónico, tropos y organum) aparece en fols. 214-222. El códice termina con un apéndice que tiene varios poemas e himnos relacionados con Santiago.

El Codex Calixtinus es un maravilloso testimonio de la estructura política, social, cultural, religiosa, musical e intelectual del mundo medieval. "La Guía del peregrino medieval", que ofrece vívidas descripciones de los diferentes pueblos y la gente, sus costumbres, hábitat, organización de carácter, las costumbres lingüísticas, y la fusión única de elementos franco-hispánicos, es una lección hermosa de etnografía. La música en el códice es un tema en sí mismo y ofrece una visión maravillosa sobre el estado de la composición musical en el siglo XII: los textos de Santiago, junto con sus tropos y secuencias que acompañan en monofónico son claro ejemplo de cómo la liturgia fue ampliada y embellecida para un nuevo gran día de fiesta. El punto culminante es el repertorio musical de la polifonía, que incluye la primera composición conocida para tres voces y sirve como un puente importante para la Escuela de Notre Dame. Sin este repertorio nuestra comprensión del nacimiento y la evolución de la polifonía en el mundo occidental estaría totalmente distorsionada.

Es debido a su valor incalculable en tantas y tan variadas disciplinas que el Codex Calixtinus está considerada una de las obras más monumentales del estudio medieval, siendo una herramienta básica e imprescindible en su biblioteca.

Edición facsímil:

• La reproducción de todo el manuscrito es a todo color, 250 folios (450 páginas) en el formato original, 21 x 29,5 cm, impreso en pergamino vegetal especial.

• Miniaturas / decoración: 4 colores / Las iniciales capitulares, representando al Papa Calixto, Saint James, obispo Turpin y Santiago el Menor. 291 iniciales, 16 iniciales capitulares en varios colores.

• Encuadernación: Cuero natural (de Ubrique), con un acabado antiguo, en estuche exterior de madera y cuero. 
• Edición limitada y numerada ante notario de 845 copias. 

• Su precio es de 1.900€ en oferta especial para los seguidores de este blog, ya que su precio oficial es de 2.400€.


Oferta especial para los coleccionistas, si usted está interesado en este facsímil puede adquirirlo en el siguiente enlace: codexcalixtinusfacsimil


viernes, 4 de noviembre de 2011

Deluxe Faksimile-Ausgabe des Codex Calixtinus

 © Deluxe Faksimile-Ausgabe des Codex Calixtinus Fotografie

 © Deluxe Faksimile-Ausgabe des Codex Calixtinus Fotografie


Sonderangebot für Sammler, wenn Sie in diesem Faksimile interessiert sind, können sie in den folgenden Link kaufen: http://codexcalixtinusfacsimil.blogspot.com/2011/07/purchase-facsimile-of-codex-calixtinus.html

Der Codex Calixtinus-oder Liber Sancti Jacobi / Book of Saint James - ein Juwel in der mittelalterlichen Literatur, ist eine der reichsten mittelalterlichen Quellen für Historiker, Geographen, Musikwissenschaftler, Soziologen, Ethnologen, Kunsthistoriker und Sprachwissenschaftler. Aufgrund seiner heterogenen und Composite-Charakter, ist dieser Kodex angenommen, dass die Arbeit von mehreren Autoren und Compiler werden. Es ist, als Codex Calixtinus nicht bekannt, weil dieser Papst als einer seiner Urheber worden war, sondern wegen der außerordentlichen Einfluss, den er hatte seine Sekretärin und die Leute von Cluny in der Schwangerschaft von der Arbeit.

Vor seiner Wahl zum Papst im Jahre 1119, hatte Calixtus II der Abt von Cluny gewesen, die Menschen in dieser burgundischen Stadt entstanden war und förderte die Wallfahrten nach Santiago und als Papst Calixtus der leidenschaftlichsten Wohltäter dieser Kreuzzüge wurde. Dieser Papst aus Cluny, der Bruder des Grafen von Galicien, Schwiegersohn von König Alfonso VI, hob den Status der Stadt Santiago zu Erzdiözese. Es wurde auch festgestellt, dass die Französisch Kleriker Aymeric Picaud, Sekretär von Papst Calixtus, ein wichtiger Teilnehmer in die Schrift war, oder zumindest, Zusammenstellung des Codex. Wissenschaftler glauben, dass der Kodex um 1160 kompiliert wurde und nicht später als 1173, da zu diesem Zeitpunkt ein Mönch mit dem Namen Arnaldo de Monte, ein Pilger in Compostela, machte eine "Kopie" der Arbeit für seinen Abt und die Brüder des Ripoll Kreuzgang (MS Ripoll 99, Barcelona, ​​Archivo de la Corona de Aragón).

Der Jesuit P. Fidel Fita Historiker wiederentdeckt den Kodex im Jahr 1886; aus unbekannten Gründen das Buch war in Vergessenheit geriet. In 1964 wurde die gesamte Kodex wurde in der Werkstatt der Nationalbibliothek von Madrid restauriert, eines der Teile des Codex, Libro IV (Historia Turpini), die im 17. Jahrhundert entfernt worden war wurde dann in das Manuskript umfirmiert.

Codex Calixtinus besteht aus 5 "libros" oder Abschnitten zusammen:

Libro I (fols.4-139) enthält Predigten, liturgische Texte und Predigten für die Liturgie des heiligen Jakobus (Santiago), darunter zahlreiche musikalische Gesänge und zwei polyphone Einstellungen speziell für die neue Liturgie (fol. 101v-139) geschrieben. Buch I wird durch eine bizarre und eindeutig falschen Brief von Papst Calixtus (fols.1-3) voraus.

Libro II (fols.140-155), bekannt als "Buch der Wunder" ist eine Sammlung von 22 Wundern gutgeschrieben Saint James, die in verschiedenen Gebieten Europas stattgefunden hätte.

Libro III (fols.156-162) erzählt die Bewegung von Saint James 'Körper von Palestina nach Santiago de Compostela.

Libro IV (fols.163-191), oder Historia Turpini, ist eine Geschichte von Karl dem Großen und Roland (Historia Karol Magni et Rotholandi). Es wurde fälschlicherweise Turpin, der Erzbischof von Reims zugeschrieben. Obwohl dieses Buch war ursprünglich ein Teil des Codex Calixtinus, es war im Jahre 1620 entfernt und weite Verbreitung als eigenständige Einheit. Zum Glück, wie eben erwähnt, hat das Buch nun seinen ursprünglichen Platz in den Codex.

Libro V (fols.192-225) ist die berühmte "Liber Peregrinationis" ("Guide des mittelalterlichen Pilgers") zugeschrieben Aymeric Picaud. Es ist die älteste touristische Führer Europas betrachtet. Musical-Einstellungen (einschließlich plainsong und polyphone Leitfähig, Tropen und organa) auf fol folgen. 214-222. Der Codex endet mit einem Anhang, die mehrere Gedichte und Lieder in Bezug auf Santiago hat.

Codex Calixtinus ist ein wunderbares Zeugnis für die politischen, sozialen, kulturellen, religiösen, musikalischen und intellektuellen Stoff der mittelalterlichen Welt. "Der Führer der mittelalterlichen Pilger" und bietet anschauliche Beschreibungen der verschiedenen Städte und Menschen, ihre Bräuche, Lebensraum, Charakter, Organisation, linguistische Manieren und seiner einzigartigen Mischung aus spanisch-französischen Elementen, ist eine schöne ethnographische Lektion. Die Musik in den Codex ist ein Thema für sich und bietet einen wunderbaren Eindruck vom Stand des Komponierens im 12. Jahrhundert: die Texte für St. James zusammen mit ihren begleitenden monophonen Tropen und Sequenzen machen deutlich, wie die Liturgie wurde erweitert und verschönert für eine neue große Festtag. Der musikalische Höhepunkt ist das Repertoire der Polyphonie, es umfasst die erste bekannte Komposition für drei Stimmen und dient als eine wichtige Brücke für die Notre Dame School. Ohne dieses Repertoire unser Verständnis der Entstehung und Entwicklung der Mehrstimmigkeit in der westlichen Welt wäre völlig verzerrt werden.

Es ist wegen seiner unschätzbare Rolle in so vielen verschiedenen Disziplinen, die der Codex Calixtinus, ein
monumentales Werk für Mediävistik, wird eine grundlegende und wertvolle Instrument in Ihrer Bibliothek werden.

Faksimile:

• Full-Farbwiedergabe des gesamten
  Manuskript, 250 Blätter (450 Seiten) in der
  Original-Format, 21 x 29,5 cm, bedruckt
  spezielle Pergament.

• Miniatures / Dekoration: 4-farbig
  Zahlen / Hauptstädten, was Papst
  Calixtus, Saint James, Bischof Turpin &
  Santiago der Jüngere (?). 291 Initialen, 16
  Hauptstädte in verschiedenen Farben.


• Binding: Vollleder (von Ubrique)
  mit einem Antik-Finish, Leder Schuber.
  Limitierte numerierte Auflage von 845 Exemplaren.

lunes, 31 de octubre de 2011

La escritura carolina en el Codex Calixtinus

© Fotografía del facsímil del Codex Calixtinus

Este tipo de caligrafía no viene determinada por una zona geográfica en concreto, si no más bien por el amplio movimiento cultural y de interés por los estudios en general que se generó en tiempos de Carlomagno. Por el nombre podría deducirse que fue el propio emperador el original inventor de este tipo de escritura, pero nada más lejos de la realidad, ya que era analfabeto y sólo en la última fase de su existencia aprendió vagamente a escribir.

Mucha importancia tuvo en el desarrollo de esta escritura la idea del emperador de restaurar o revivir la antigua cultura clásica y la copia de libros como la sagrada Biblia y otros libros litúrgicos. En esta tarea desarrollaron este tipo de escritura llamada carolina minúscula que fue el estándar caligráfico durante 400 años y que en el S.XV fue revivida por los humanistas del Renacimiento italiano.

La corte carolingia se encargo tanto de difundir como afianzar este tipo de escritura a lo largo y ancho del imperio, dándole un cariz universal. La caligrafía pretendía ser, y lo consiguió, un elemento unificador y difusor de la nueva cultura, eliminando de esta manera los particularismos regionales en el grafismo, recalcando así el carácter imperial de la esencia cristiana que promulgaba Carlomagno.

La escritura carolina no es para nada simple, se caracteriza por trazos robustos y geométricos que combinan armoniosamente los trazos de perfil grueso con los de perfil fino.

El gran éxito de este tipo de escritura fue su fácil lectura, debido fundamentalmente a varias razones: El trazado claro de sus letras, la tendencia a separar palabras, el uso escaso de las ligaduras y la restricción del uso de las abreviaturas. Esta caligrafía tenía como objetivo ser clara y entendible para ser difundida por todo el imperio.

Como ya sabemos el Codex Calixtinus está escrito en escritura carolina y según investigadores de la Universidad Complutense como Elisa Ruiz, el manuscrito fue escrito entre 1160 y 1180. Por el estudio de la caligrafía se ha podido determinar su antigüedad ya que los métodos científicos como el Carbono 14 no son efectivos en materiales inorgánicos. Esta misma experta indica que fue escrito en la segunda mitad del S.XII empleando la minúscula carolina con iniciales capitulares de origen francés. Reseña también la utilización de abreviaturas más características de la fase más avanzada de este tipo de escritura. Probablemente fue escrito por copistas franceses dada la precisión y técnica que requería esta escritura. Según afirmó en un seminario celebrado en León en el año 2010.


martes, 25 de octubre de 2011

El último stock disponible del facsímil del Codex Calixtinus





Desde que se elaboró la edición facsímil del Códice Calixtino en el año 1993, muchos han sido los ejemplares que se han vendido de esta edición. Muchas han sido las editoriales que se han interesado por los últimos ejemplares de la tirada, incluso Moleiro ediciones se planteó, con el auge de la noticia del robo, la posibilidad de adquirir los ejemplares que quedan en el mercado. Eikon editores hace años también adquirió ejemplares del mismo para su venta a clientes de Alemania. Pero a día de hoy sólo en www.codexcalixtinusfacsimil.com disponemos de libros.

Nuestro empeño es sacar al facsímil de los ambientes de élite, acercar este maravilloso mundo de la reproducción de códices y manuscritos a precios asequibles para aquellos amantes de los libros y de las artes gráficas con mayúscula. Eso no significa infravalorar los magníficos facsímiles que se realizan en la actualidad, pero que por desgracia son prohibitivos para la mayoría de los seguidores y coleccionistas.

Podríamos optar por renunciar a la posibilidad de vender ejemplar por ejemplar, como si de un artesano se tratase y vender de manera masiva, pero no queremos dejar de disfrutar de las cartas de agradecimiento y cada una de las historia que rodean la adquisición de cada uno de los ejemplares del facsímil del Codex Calixtinus.

Como esos amigos que reunieron sus ahorros para regalárselo a su mejor amigo como presente de bodas. O ese otro que llevaba años detrás de adquirir un ejemplar y que al no haber posibilidad de localizar distribuidora no encontraba el libro, hasta que nos conoció. No son investigadores o coleccionistas o grandes fortunas, pero disfrutan de la maravillosa experiencia de tocar, leer y contemplar un auténtico facsímil del Códice.

viernes, 21 de octubre de 2011

El Codex Calixtinus y la historia de la música

En el Códice Calixtino hay 22 composiciones polifónicas, estas piezas están englobadas en la primera época de la polifonía europea llamada Ars antiqua o Ars veterum que denomina la música realizada en Europa entre el 1170 y el 1310. Esta escuela musical tiene como eje central lo que acabaría convirtiéndose en la escuela de Notre Dame.
Las creaciones son más elaboradas que las realizadas por la escuela de San Marcial de Limoges, por lo que aunque al principio se vinculo a esta escuela finalmente se consideraron más cercanas a lo que finalmente sería la escuela de notre Dame.
Las características principales del Ars Antiqua son el conductus y el organum.  En el conductus la voz principal es el tropo de la pieza polifónica, mientras que la voz organal es una melodía más o menos adornada en el registro agudo. Estos tropos polifónicos a veces tienen forma responsorial, incluyendo después de cada estrofa un breve estribillo, como ocurre con el Congaudeant catholici.
Mientras que el organum consiste en una melodía gregoriana monódica (voz principal), a la que, en un momento dado, se añade una segunda voz (voz organal) que desarrolla una melodía larga y adornada. Esta segunda voz puede estar al principio, en medio o hacia el final de la composición, pero generalmente termina con la melodía monódica.

El manuscrito conservado, hasta su desafortunado robo, en la Catedral de Santiago es el primer códice en el que se utiliza el término conductus y salvo algunas composiciones de abadías en Cataluña son las composiciones musicales más antiguas de la península ibérica.

La autoría de estas obras es discutida entre los investigadores, aunque la mayoría creen que fueron 16 los autores que participaron en la elaboración de las diferentes composiciones que aparecen en el manuscrito, entre ellos obispos y maestros musicales franceses, el propio Aymeric Picaud, presbítero de Parthenay, es uno de ellos, y al que se le atribuye la autoría del Códice y también una obra en el apéndice polifónico.

 
(Benedicamus Domino, Deo gracias)


  (Graduale)


Todas las composiciones musicales del Códice Calixtino son polifonías a dos voces salvo la que os mostramos a continuación. Se cree que en el momento de su creación fue una pieza ideada para dos voces y que posteriormente se incorporó una tercera voz, haciendo de esta composición una de las más originales del manuscrito. Los estudios indican la voz añadida más tarde fue escrita en tinta roja y no en negra como las originales.


(Congaudeant catholici)

El "Dum pater familias" es la única composición del códice en notación aquitana de puntos "in campo aperto", que es la notación que se empleó preferentemente en España tras la supresión del canto hispánico. El resto de las obras van en notación lorena, con grandes semejanzas con la notación de los manuscritos de la región de Nevers, en Borgoña. Por este motivo, algunos especialistas sostienen que la parte musical del códice es debida a los monjes benedictinos de Vézelay, que era uno de los puntos de partida del Camino de Santiago. El himno "Dum pater familias", añadido al final del códice, sería por tanto la única composición que podría haber sido copiada en el entorno de Santiago. Además el último de los Benedicamus del suplemento gregoriano del Libro I, "Regi perennis glorie", se le atribuye a cierto doctor de Galicia (Quodam Doctore Galleciano) no identificado.



(Dum Pater Familias)

En la actualidad existen multitud de transcripciones y grabaciones modernas que ponen a nuestro alcance estas maravillosas composiciones. De hecho en muchos monasterios se siguen interpretando estas piezas, consideradas de las más importantes para los interpretes de canto gregoriano. Como nuestros amigos del monasterio de Santa Brígida en Canarias http://www.monasteriodelasantisimatrinidad.es/home.html

Fuentes: Wikipedia.
              youtube.
              http://ec.aciprensa.com
              


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